Depuis le 31 mars après la polémique qui a suivi le passage du documentaire “Je ne suis pas une salope, je suis journaliste“, Pierre Menès était mis à l’écart par la chaîne cryptée jusqu’à nouvel ordre. Si l’intéressé faisait profil bas depuis, il espérait revenir à l’antenne à la rentrée, quand toutes ces affaires se seraient tassées, mais ce ne serait pas l’intention de Canal +.
Selon les information parues dans le Parisien du jeudi 17 juin, la chaîne aurait décidé de se séparer de l’illustre chroniqueur sportif en vue de la rentrée prochaine. Pour certain cette décision est directement liée au retrait de Canal + des négociations des droits télés pour la Ligue 1, mais pour d’autres c’est bien l’enquête interne sur les comportements de harcèlement sexuel qui serait la cause de cette séparation. Les conclusions de cette enquête sont attendues pour fin juin.
Dans son documentaire, la nouvelle membre de M6 dénonçait les comportements de Pierre Menès à en encontre, des comportements dont le sulfureux chroniqueur ne se souvenait apparemment pas. Soulevage de jupe en plateau, propos déplacés, tout ces éléments avait été coupés du montage final sur demande de la chaîne, ce qui avait déclenché la furie des réseaux sociaux, et mit la pression sur la chaîne pour statuer sur la situation de l’homme.
Ce n’était pas la première fois que Pierre Menès était visé par ce genre d’accusation, et plusieurs passages à la TV sont ressortis pour accabler l’homme, où il embrassait de force une femme ou bien lorsqu’il tenait des propos déplacés concernant des femmes.
Les prochaines étapes?
Dans les prochaines semaines devraient commencer une bataille juridique entre les deux parties sur les conditions de séparation. Les discussions seront ouvertes, et si impasse il y a , Pierre Menès envisagerait de porter l’affaire au tribunal, et réclamer une forte indemnité à son ex-employeur.
Nous attendons encore une réaction et des confirmation de la part des deux protagonistes de l’affaire, et cette bataille juridique fera les gros titres cette été.