Slovaquie – Espagne : La Roja explose la Slovaquie et dissipe les doutes !

Après deux premiers matchs de poule peu rassurants, les espagnols jouaient leur qualification contre la Slovaquie à Séville. Un match de la peu pour les espagnols qui pourraient passer à la trappe en cas de mauvais résultat. Mais les hommes de Luis Enrique ont plutôt bien réagi, focus sur un match à sens unique.

Le Match:

Dès les premières minutes du match, les joueurs de Luis Enrique mettent le pied sur le ballon et font reculer des Slovaques qui n’ont pratiquement pas vu la surface de réparation de Unai Simon. La titularisation de Busquets au milieu apporte une stabilité au milieu du terrain qui aide les espagnols à ne pas subir de contre-attaques lors de la perte de la balle. Les Slovaques reculent donc et c’est à la 10ème minute que le premier moment important du match arrive : Sur une action apparemment anodine, Koke se bat pour avoir le ballon dans la surface de Dubravka. Il devance le défenseur et tombe. Au départ l’arbitre ne dit, rien mais après visionnage de la vidéo il accorde un penalty.

Morata prend le ballon, sans doute pour gagner un peu de confiance dans cette période compliquée pour lui. Il s’élance et…. rate son penalty, bien arrêté par Dubravka sur sa droite. Le gardien de la sélection slovaque soufflera le chaud et le froid lors de cette première mi-temps puisqu’à la demi-heure de jeu, Dubravka veut mettre le ballon en corner au dessus de sa transversale à la suite d’une frappe sur la barre de Sarabia, mais n’a pas la main assez ferme et envoie le ballon dans ses buts. Un CSC digne des plus grandes heures de Mickael Landreau au PSG.

Un but gag assez exceptionnel qui plombe la Slovaquie

L’Espagne se voit offrir un but, et il n’en fallait pas moins pour que la domination ibérique continue. Les Espagnols poussent et trouvent même la marque juste avant la mi-temps grâce à Laporte, qui reprend un centre de Gerard Moreno à bout portant. 2-0, tout le monde rentre au vestiaires, et les espagnols soufflent un coup. La domination espagnole est totalen en atteste les statistiques : 62% de possession pour l’Espagne / 11 tirs à 0

La seconde mi-temps commence sur les mêmes bases et l’Espagne, portée par son avance de deux buts, enfonce le clou avec un but du très bon Sarabia cette après-midi (56′). Le joueur du PSG se fend même d’une belle passe décisive pour la Madjer de Ferran Torres, rentré 1 minute auparavant. 4-0, la messe est dite, et l’équipe slovaque qui n’était déjà pas très dangereuse devient aussi menaçante qu’un chaton domestique. Plus rien ne se passe, Luis Enrique en profite pour donner du temps de jeu à Thiago, Adama Traoré ou Oyarzabal. La performance espagnole s’achève avec un cinquième but, Kucka pousse le ballon dans son but sous la menace de Pau Torres.

La fin de match ressemble plus à un match amical qu’à un match officiel, les coéquipiers d’un Marek Hamsik invisible sont KO debout et l’Espagne fait tourner le ballon. La Manita est complète, et l’Espagne se dirige tout doucement vers les 1/8ème de finale.
Les choix de Luis Enrique se sont révélés payants, avec les très bonnes performances des joueurs intégrés au 11 type. Sarabia (voir plus bas), Azpilicueta et Busquets ont réalisé une belle partie.

Le joueur du match : Pablo Sarabia

Sarabia fêtant son but avec Koke

Titulaire sur le flanc droit de l’attaque espagnole, le joueur du PSG a eu du mal à rentrer dans son match avec quelques imprécisions à la passe. Mais il s’est vite repris et a fait preuve d’une bonne vivacité, donnant le rythme qui manquait aux espagnols sur les deux derniers matchs. Le milieu offensif a apporté de la verticalité dans leu jeu, et ses nombreux centres aurait pu faire mouche si ls attaquants espagnols avaient été plus prompt pour reprendre ses ballons.

Il provoque le premier but espagnol avec sa belle frappe qui finit sur la barre. Il finit le match avec 1 but et deux passes décisives, une belle performance qui lui permettra peut-être de rester titulaire pour les huitièmes de finale.

Les espagnols se sont donc rassurés durant ce match, avec une très large victoire face à une pauvre équipe de Slovaquie. Les ajouts dans le 11 type d’Azpilicueta et de Sergio Busquets ont apporté de la stabilité et de l’équilibre dans ce collectif espagnol qui en manquait terriblement. De bon augure pour la suite coté espagnol, et ce sont les autres nations qui tremblent face à un possible réveil de la Roja.

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