Hier soir avait lieu la première demi-finale de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et Manchester City à l’Etihad Stadium. Au terme d’un match qualifié comme un classique instantané, les deux équipes se sont rendus coup pour coup pour nous offrir le plus beau des spectacles. Retour sur la performances des Cityzens avec nos notes.

LES NOTES

Ederson : 4/10
Un jeu au pied pas assez précis, censé être pourtant sa principale qualité. Il contraint ses coéquipiers à la plupart des pertes de balles de City. 3 buts encaissés, même si les tirs dont le pénalty de Benzema sont imparables.

Stones : Non noté.
Le défenseur central de métier a évolué sur l’aile droite, remplacé par Fernandinho (36e), lequel laisse un bilan contrasté (donnons-lui un 6). Fautif sur le débordement et but de Vinicius, il aura ,presque à contre-emploi, fait montre de son expérience, délivrant une très belle assist pour Foden.

Dias : 5/10
Le Portugais obtient cette note sûrement car son homologue Laporte a été bien pire. Il perd un ballon dangereux à la 23e, heureux de voir Vini Jr hors-jeu. Le Brésilien l’a fait souffrir ! Il aurait pu marquer à la 86e sur un bon centre de Mahrez, dévié hélas par Sterling.

Laporte : 3/10
Sans sa faible prestation, City aurait dû boucler cette phase aller avec au moins 2 buts d’avance. Débutant bien son match en cadrant virilement Rodrygo, et en dépassant judicieusement ses fonctions pour casser les lignes, il cause néanmoins les deux derniers buts madrilènes. Il laisse d’abord le champ libre à Vinicius, puis laisse traîner sa main provoquant le pénalty. En proie au doute !

Zinchenko : 5/10
Un match globalement correct pour l’Ukrainien. Il a compensé ses approximations techniques par un gros volume de jeu, très actif en contre, jusqu’à tenter quelques frappes. Il est en retard sur le 1er but de Benzema mais provoque, en tombant, le litige et le flottement menant au but de Bernardo. Des interceptions rassurantes à son crédit.

Rodri : 7/10
Le milieu de terrain ne cesse d’épater. Toujours très sobre dans son registre, il répond présent sur tous les fronts, récupérant de précieux ballons et instigue la majorité des contres dévastateurs de son équipe. L’Espagnol prend peu à peu une dimension colossale dans le système guardolien. Il s’essaye même à certains gestes techniques, comme la roulette à la 83e. Un top-player, en somme.

Silva : 8/10
Quelle débauche d’énergie, quelle générosité ! On peut le voir récupérer un ballon auprès de ses défenseurs, en chiper un autre en attaque grâce à son indéfectible pressing. D’une justesse remarquable balle au pied, il inscrit un bijou pour redonner un break provisoire à son équipe.

KDB : 9/10
C’est l’homme des grands rendez-vous. Il inscrit après 90 secondes le but le plus rapide de l’histoire des demi-finales de Champions League. Auteur d’une passe décisive pour Gabriel Jesus dans la foulée, il met le collectif sur de bons rails. Menace omniprésente, impeccable balle au pied, sa 1ère mi-temps a confiné à l’art. Une deuxième très solide également.

Foden : 7/10
Cette note peut paraître sévère, mais il la doit à la partition exceptionnelle de ses confrères. Le gamin de City inscrit un but essentiel au retour des vestiaires, qui plus est de la tête ! Il s’est montré très adroit et dangereux malgré un gros raté, avant sa réalisation.

Mahrez : 6/10
Le Fennec s’est montré un peu moins efficace que les autres offensifs. Il a eu a minima 2 occasions nettes de marquer, mais il a tiré dans le petit filet puis, manque de veine, sur le poteau de Courtois. Une belle passe dé’ sur le premier but tout de même.

Jesus : 6/10
Un but, c’est le minimum qu’on lui demandait. Marquant à bout portant après un duel remporté face à Alaba, il a été précieux dans le pressing mais a parfois accusé des approximations crispantes. Remplacé à la 83e par Sterling.

Pep : 8/10
Le résultat n’est certes pas flatteur pour le génie tacticien, mais son dispositif s’est révélé très pertinent. La mise en place d’un pressing haut, agressif de tous ses attaquants a permis à son milieu d’être fulgurant en contre, dominant de la tête et des épaules l’entrejeu vieillissant du Real. La friabilité d’Aymeric Laporte, pour laquelle il ne peut rien, a sabordé tout son plan. Prônant un jeu dynamique et spectaculaire, on attend la même ambition au match retour, qui est loin d’être gagné.