Pour cette troisième journée, le F.C Barcelone accueillait la modeste équipe de Valladolid au Camp Nou. Un sans faute était attendu lors de cette confrontation, une tâche totalement remplie par les hommes de Xavi.
Un spectacle somptueux
La partie commence avec la satisfaction du choix Balde pour occuper le poste d’arrière gauche. Plus incisif que l’éternel Jordi Alba lors de la pré-saison, le produit de la formation catalane se voit récompensé de sa deuxième titularisation de suite et confirme la confiance que lui porte son coach. Ce dernier déclare en conférence d’après match que “Baldé joue parce qu’il est bon et qu’il le mérite. Nous parlons de méritocratie, et c’est son moment“.
Son apport offensif est un cadeau pour un joueur comme Ousmane Dembélé. Le Français a pu aisément élire domicile dans le cœur du jeu, profitant du côté gauche parfaitement assumé par Balde. Dans un rôle de faux meneur de jeu, Dembélé s’est montré dangereux à chaque ballon, malgré quelques gourmandises.
Une aisance technique partagée par son coéquipier Raphinha à l’aide droite. L’ancien de Leeds a régalé le Camp Nou de son talent et de sa capacité en un contre un. Mais son apport le plus impactant reste sa qualité de centre, pied droit comme pied gauche, qui offre un nombre incroyable de cartouche au chasseur de but qu’est Robert Lewandowski, double buteur dimanche soir.
Avec huit buts sur les deux dernières rencontres, dont quatre contre la Real Sociedad (37 buts encaissés lors du dernier exercice) Le F.C Barcelone se montre en forme avant le déplacement en Andalousie pour y affronter un F.C Séville malade, samedi à 21h.
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Une profondeur de banc rassurante
Si Xavi semble s’être fait à l’idée d’enfin faire confiance à la jeunesse et se passer des vieux meubles de la grande époque, c’est aussi que la concurrence est féroce cette année. Habituellement limité en talent lorsqu’il doit établir un 11 de départ, le technicien espagnol n’a que l’embarras du choix cette saison. Et pour preuve : les rentrants du jour se nommaient De Jong, Kessie, Roberto, Fati et Torres. Des noms qui auraient tous leur place en tant que titulaires.
La force du Barca cette année réside dans sa profondeur, mais surtout sa multiplication de profils. Un Kessie n’apportera pas les mêmes choses qu’un Busquets, autant qu’un De Jong est différent de Gavi. Une aubaine pour un coach, qui pourra facilement changer le visage de son équipe en se façonnant sur les besoins du match.
Des postes doublés, voire triplés qui feront les beaux jours des catalans qui auront l’obligation de ramener un titre cette saison. Avant de rencontrer le Real Madrid le 16 octobre, Barcelone peut (et doit) se présenter en tant qu’invaincu au vu du calendrier espagnol très abordable avant cette confrontation là.