Pour la quatrième journée de Liga, le Real Madrid recevait le Real Betis. Dans un match âpre et indécis jusqu’à la fin du match, les Madrilènes en sont sortis vainqueurs, mais la performance du Betis mérite d’être décortiquée. C’est l’analyse du Club 115.
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0% –
En première mi-temps, le Betis n’a tout simplement pas attaqué la défense du Real Madrid par l’axe. Un chiffre qui s’explique par une volonté accrue des joueurs andalous de passer par les ailes, de dédoubler afin de mettre en difficulté les couloirs madrilènes, tout en étirant le bloc médian très compact des champions d’Espagne en titre. Le seul but du Betis provient d’ailleurs d’une combinaison en touche qui termine dans la surface, où Sergio Canales fusille ensuite Thibaut Courtois pour remettre les deux équipes à égalité (17ème).

6,6% –
En parlant du but de Canales (17ème), la probabilité pour que le milieu espagnol termine son action par un but était de 6,6%. Ce pourcentage est calculé en fonction de la position du joueur par rapport au but adverse, à la distance qui le sépare des cages, et au nombre de joueurs présents face à ce dernier. Dans ce cas de figure précis, en étant proche du but mais excentrée sur la gauche, avec trois défenseurs du Real à proximité plus Thibaut Courtois, seulement 6,6% de ces actions se terminent en but. Efficace.
22 –
C’est le nombre de tirs subis par le Real Betis dans son affrontement face au Real Madrid. Pour seulement cinq tirs cadrés, ce nombre important de tirs encaissés s’expliquent par une fragilité défensive coupable de deux buts en plus du manque d’efficacité des Merengues :
- Le premier est du à un mauvais alignement de la défense qui permet à Vinícius Júnior de prendre la profondeur avant de finir subliment d’un lob parfait (9ème).
- Le second but est la faute à une défaillance de la défense du Betis au marquage et une absence dans les duels. En effet, Daniel Carvajal casse une ligne par sa passe vers Valverde que Guido Rodríguez ne parvient qu’à effleurer, avant que le milieu du Real ne centre vers Rodrygo, étrangement seul au milieu de trois défenseurs beticos. La reprise de l’ailier brésilien n’est même pas imparable mais elle suffit à surprendre un Rui Silva peu inspiré sur cette action.
Un mélange d’erreurs de marquage, d’intensité dans les duels et de concentration aura permis au Real de reprendre les rênes et de s’adjuger trois points capitaux pour la suite de la saison.