L’ESTAC avait l’occasion de confirmer sa très bonne prestation à Louis II mercredi soir avec la réception du Stade Rennais. Sans Adil Rami, et avec le retour de la recrue, Rony Lopes dans le 11, le stade de l’aube accueillait une équipe Rennaise toujours à la recherche de ses sensations de l’année passée. Voici les tops et les flops à retenir de cette confrontation.

Les tops :
La solidarité Troyenne
Victorieux contre Angers, et très intéressants à Monaco, l’objectif était de confirmer cette bonne dynamique du coté des Troyens. C’est désormais chose faite pour les hommes de Bruno Irlès qui empochent un point bien mérité face à des Bretons tenu en échec du début à la fin de la rencontre. Ayant remporté près de 55% de ses duels, le bloc bas Troyen a su rester ultra-compact et ce malgré l’expulsion discutable de Salmier à la 26e minute.
Laissant très clairement la possession aux rennais (77%), et subissant un bon nombre de situations, ils n’ont cependant jamais été réellement mis en danger et ont pu compter sur un excellent gardien.

Florian Tardieu
Il est clairement la plaque tournante de cette séduisante équipe de Troyes de ce début d’exercice. Décisif par ses buts depuis le début de la saison, il aura aujourd’hui fait preuve d’autant de justesse que de combativité. Bien aidé par un Kouamé au volume de jeu toujours aussi important, il a su conserver des ballons importants en première mi-temps, et est également à l’origine du but Troyen grâce à un long coup franc tendu dans la surface.
Gauthier Gallon
Peu mis à contribution en première période hormis sur quelques frappes plutôt anodines, il a ensuite énormément contribué à la performance Troyenne. Écœurant tour à tour Traoré, Santamaria, Terrier ou encore Bourigeaud, le gardien Champenois aura réalisé un total de 6 arrêts. Précieux.
Les flops :
Le manque d’idée Rennais
A l’image de leur 5 premières journées, les Rennais ont cruellement manqué d’inspiration face à cette équipe très regroupée dans sa moitié de terrain. Bruno Génésio avait décidé de faire directement confiance à sa nouvelle recrue, Amine Gouiri. Malgré beaucoup de volonté, le jeune joueur formé à Lyon ne sera pas parvenu à inquiéter l’ESTAC.

Par ailleurs, Lovro Majer a lui aussi retrouvé sa place dans l’entrejeu Rennais, intéressant dans la distribution, il a tout de même semblé manquer de rythme et n’a pas eu l’air d’être au mieux physiquement. Remplacé à la mi-temps par le Ghanéen Kamaldeen Sulemana, qui aura, lui aussi tenté de créer le déséquilibre, en vain.
En résumé, et malgré leurs 19 tentatives, les Rennais ont énormément peiné à se montrer dangereux à quelques exceptions près. La supériorité numérique et le changement de dispositif à la mi-temps n’y auront rien changé. Ils peuvent remercier Baptiste Santamaria, auteur d’un très gros matchs avec ses 9 ballons récupérés, et décisif grâce à cette belle frappe du gauche en début de seconde période.
Martin Terrier, la gueule de bois
Il était sans aucun doute le joueur important du Stade Rennais la saison dernière. Pourtant, cette saison, l’ancien Strasbourgeois peine à se montrer autant décisif. Assez propre en première mi-temps et auteur d’une passe décisive, il a cependant été fantomatique suite à l’ajustement tactique de Bruno Génésio qui visait à le repositionner dans l’axe aux côtés d’Amine Gouiri. Un choix qui semblait payant aux premiers abords grâce à la bonne entame de seconde période rennaise mais finalement insuffisant.

Mama Baldé, trop seul
Un flop « malgré lui » quelque part. Au coup d’envoi, la stratégie des Troyens était claire : subir la possession Rennaise, et opérer en contre quand la possibilité s’offrait à eux. Suite à l’expulsion de Salmier, il était encore plus compliqué de trouver l’attaquant bissaoguinéen qui aura eu extrêmement peu de situations à négocier.
Un match compliqué dans sa physionomie qui ne remet en rien les qualités de l’attaquant troyens, il a du se mettre au service de son équipe et son sacrifice montre un grand professionnalisme.