Dimanche soir, Valencia était opposé à Getafe pour le dernier match dominical comptant pour la quatrième journée du championnat espagnol. Découvrez les tops et les flops de la démonstration de Valencia contre le dix-neuvième de Liga.

Les tops :
Hugo Duro
L’ancien attaquant de… Getafe avait pris place sur le banc pour ce match. Il a profité, de manière malheureuse, de la blessure de Marcos Andre dès la 24e minute pour rentrer.
Très à l’aise dans ses déplacements, son appel dans la profondeur sur son but (le cinquième de Valencia) est un modèle du genre. Malgré un contrôle approximatif il parvient à finir parfaitement l’action. Son physique pèse aussi beaucoup sur les défenses adverses. La concurrence qu’il aura avec Edinson Cavani, autre attaquant féru de profondeur et d’appels sera à suivre avec attention.

Samuel Lino :
L’ailier brésilien prêté par l’Atletico semble s’inspirer de ses compatriotes. En effet, à l’image de Vinícius Júnior ou encore de Raphinha, le natif de São Paulo a réalisé un match impressionnant de technique et de percussion. Pas embêté balle au pied, il a la capacité de créer du danger après chaque accélération.
Son but intervenu rapidement dans le match l’a semble-t-il libéré. Sa frappe surpuissante a laissé pantois David Soria (14ème). Il est aussi l’auteur d’un dribble exceptionnel à la 84ème minute qui aurait mérité une meilleure fin. Une belle promesse.

Toni Lato, capitaine exemplaire
Le capitaine valencian a fait un gros match avant d’être remplacé par Dimitri Foulquier (70ème). Avant cela, le latéral gauche espagnol a prouvé a de multiples reprises que Valencia tenait peut-être le successeur de José Gaya. A vingt-quatre ans, Antonio Latorre semble prendre toute la mesure de son potentiel.
C’est lui qui ouvre le score dès la septième minute de splendide manière avec une belle frappe imparable. Ses centres ont souvent été dangereux et il affiche un pourcentage de passe très élevé (91%, quarante passes réussies sur quarante-quatre effectuées). Agressif et rapide, sa sortie coïncide avec la baisse de régime du club de Valencia.
Les flops :
Getafe déjà dans le dur
Avec un seul point sur douze possibles et onze buts encaissés, l’équipe de Getafe, qui avait terminé le dernier exercice à la quinzième place (un point de plus que le premier relégable), est d’hors-et-déjà en danger.
Ce soir, l’équipe madrilène a affiché un niveau affligeant et loin des standards nécessaires pour espérer rester en Liga l’année prochaine. En retard dans les duels, maladroits et exaspérant défensivement, les joueurs de Getafe, à l’image de Mauro Arrambarri expulsé après deux cartons jaunes maladroits, surtout pour le deuxième, mais mérités (41ème et 95ème), auront vécu un cauchemar sur la pelouse de Mestalla.
Il aura fallu un relâchement coupable de Valencia et une reprise de volée d’Alvarez Sosa (78ème) pour que Getafe réagisse sans pour autant amorcer un nouvel élan. Un match à oublier dans le contenu pour les Madrilènes mais dont il faudra malgré tout se souvenir pour pouvoir se relancer, ou tout simplement lancer sa saison.

Ilaix Moriba, entrée peu convaicante
Entré en jeu à la soixante-dixième minute pour remplacer un Samuel Castillejo très en vue ce soir, le milieu formé au FC Barcelona n’a pas réalisé une bonne entrée. Quelques minutes seulement après son entrée en jeu, il reçoit un carton jaune pour un tacle dangereux et en retard (74ème). Son envie de continuer à jouer est à interroger.
Il sera de nouveau fautif un peu plus de dix minutes plus tard sur un tacle non maîtrisé, encore une fois, et loin d’être nécessaire (87ème). Une partition jouée à l’envers par le joueur prêté (une nouvelle fois) par Leipzig. Sa concentration et son intensité sont encore à parfaire pour être le chef-d’orchestre qu’il aspire à devenir. Son niveau n’en reste pas moins prometteur malgré cela.
