NBA Power Ranking Semaine 1 : Boston rigole, les Lakers en pleurs

La NBA est (enfin) de retour pour notre plus grand plaisir. Chaque équipe a débuté son marathon de 82 matchs. Si certains avaient bien coché le 19 octobre, d’autres ont des problèmes au démarrage. Découvrez ici les bons et les mauvais élèves de la rentrée dans ce premier Power Ranking.

Lakers et Blazers, présent dans ce premier Power Ranking ? (crédits : Getty Images)

Ils sont en forme


Boston Celtics

Commençons par le finaliste malheureux de la saison dernière. La nomination de Joe Mazzulla en head coach à la place d’Ime Udoka en a fait douter plus d’un. Quelques jours plus tard, deux places fortes de l’Est balayées avec les doutes des sceptiques. Les Celtics se sont montrés très sérieux face à Philadelphie puis Miami. Les absences de Rob Williams III et Danilo Gallinari n’ont pas porté préjudice.

Du coté des patrons, tout va bien aussi. Tatum et Brown est devenu le premier duo à marquer 35 points chacun lors du match d’ouverture de la saison depuis Wilt Chamberlain et Jerry West en 1969 ! Non, les « Jays » n’ont pas manqué l’heure de la rentrée. Tatum s’est même offert 40 points contre Orlando lors du match suivant. L’énergie et l’impact du duo ne doit cependant pas masquer les quelques lacunes du groupe. Malcolm Brogdon doit trouver les automatismes en sortie de banc.

Marcus Smart n’est pas encore au top malgré son énergie habituelle. Sa montée en puissance sera indispensable pour aborder au mieux les doubles confrontations à venir face à Chicago et Cleveland. 3 victoires en 3 matchs, les Celtics se sont rapidement mis au vert.

Portland Trail Blazers

Et si les Blazers étaient enfin une équipe ? On ne fera pas de conclusions hâtives après trois matchs mais Portland a des raisons d’espérer. Les Blazers semblent vouloir en finir avec les dernières places du defensive rating cette saison. Billups n’hésitera pas à sortir les stars pour y parvenir. Justise Winslow a été préféré à Jusuf Nurkic pour les dernières minutes face aux Kings, et l’ancien du Heat a eu de belles minutes hier face aux Lakers. Des ajustements en cours de match qui fonctionnent.

Jerami Grant a mis le lay-up de la gagner hier soir

Un 5 small ball qui a scellé la victoire. Un Jerami Grant aux débuts impeccables, un Josh Hart omniprésent, un Shaedon Sharpe smooth mais surtout un Damian Lillard de retour. 41 points sur les Suns et déjà des « MVP » scandés au Moda Center. Des tirs de 9 mètres, mais surtout un Dame DOLLA qui défend avec énergie sur Devin Booker ou Mikal Bridges. Cerise sur le gâteau, Anfernee Simons se met au Sky Hook pour planter le game winner. Les step-backs 3 n’impressionnent plus personne à Portland alors autant changer, et installer une défense solide dans la durée.

Hier soir les Blazers se sont faits peur mais encore une fois Damian Lillard a fait parler son leadership pour ramener la victoire dans l’Oregon, et ainsi continuer leur parcours sans faute.

New Orleans Pelicans

Ils sont parmi les plus attendus cette saison. NOLA n’a pas tardé à justifier les espoirs placés en eux avec 130 points sur les Nets et 124 sur les Hornets. Oubliez l’oiseau sac poubelle, le Pelican est un monstre à 4 têtes pouvant chacune inscrire 20 points : le sniper C.J. McCollum, le colossal Zion Williamson, l’indispensable Jonas Valanciunas et enfin l’élégant Brandon Ingram.

À eux quatre, ils ont inscrits 72% des points de l’équipe. Un véritable casse tête pour les défenses tant la menace peut venir de partout. Charlotte a payé son manque de pivot laissant 30 points et 17 rebonds à Valanciunas. Brooklyn a laissé trop d’espace à Ingram : 28 points. Zion a le physique idéal et semble déterminé à réaliser une grande saison après son année blanche.

L’intégration du numéro 1 de la draft 2019 dans le système de Willie Green se passe bien. Ajouter un joueur d’un tel calibre dans une équipe déjà bien huilée n’était pourtant pas gagné d’avance. L’envol des Pelicans vers les sommets ne fait que débuter.

Ils sont dans le dur


Los Angeles Lakers

Oui, les Lakers sont déjà présents dans les flops. Malgré l’arrivée de Darvin Ham à la place de Franck Vogel, l’équipe ressemble à la saison dernière. Un manque de spacing abyssal offrant des pourcentages toujours plus inquiétant (27% à 3 points sur les 2 premiers matchs, 18,2% lors de la défaite d’hier soir). La défense ne permet pas aux fans des Angelinos de dormir paisiblement non plus.

Westbrook et les Lakers, dans le dur ( Mark J. Terrill / AP)

Anthony Davis est pourtant en jambes, loin de ses soucis de la saison dernière, comme nous l’a montré son match d’hier. Présent des deux cotés du terrain, l’ancien de NOLA s’est fendu de 6 contres, sans amener la victoire. Russell Westbrook nous a offert des raisons d’espérer après un excellent opener face aux Warriors. Son 0/11 au tir face aux Clippers nous a vite rappelé qu’il n’était pas fait pour cette équipe et sa prestation moyenne d’hier n’a pas dissipé les doutes.

LeBron James ne peut malheureusement pas se transformer en Stephen Curry pour combler les lacunes de l’équipe. En dehors d’un trade de Westbrook, il est difficile d’imaginer une amélioration chez les Lakers. Nuggets, Clippers et Pelicans ont déjà hâte de plonger un peu plus les Lakers dans la crise la semaine prochaine, à moins d’un réveil?

Philadelphia 76ers

Personne ne s’attendait à voir les Sixers en 0-3… c’est pourtant le cas. Certes, affronter les Bucks et les Celtics est une circonstance atténuante. L’ultime défaite contre les Spurs est bien plus inquiétante. Rassurez vous, Philadelphie ne rentre pas dans la course pour Victor Wembanyama (ils n’ont en effet pas de picks de Draft pour 2023) mais les défaites interrogent.

James Harden a pourtant attaqué la saison à un niveau MVP face aux excellents défenseurs extérieurs que sont Jrue Holiday et Marcus Smart. Joël Embiid a posé 40 points sur San Antonio, sans la victoire au bout. Les role-players ne sont pas encore au niveau des attentes ce qui explique ces défaites. Danuel House en est l’exemple parfait entre shoots aléatoires et errances défensives. Doc Rivers n’est pas exempt de tout reproche non plus. Ses choix n’ont jamais permis de prendre l’ascendant malgré un Harden ou un Embiid au top dans chaque rencontre.

Philadelphie devrait rapidement retrouver les sommets grâce à ses deux MVP dans les prochaines semaines. Attention à ne pas trop tarder à gagner car ces rencontres pourraient couter cher au mois de mai.

Défaite surprise pour les Sixers contre les Spurs (crédits : NBA)

Houston Rockets

Certes, les attentes autour des Rockets sont moindres comparées aux deux flops précédents. Malgré cela, Houston compte déjà 3 défaites en autant de matchs joués. Oui ils sont tombés sur un Ja Morant à 49 points, et un Giannis Antetokounmpo à 44 points mais cela est révélateur. Houston doit rapidement trouver les solutions pour éviter d’être l’équipe sur laquelle tout le monde peut remonter ses moyennes.

Marquer 122 points face à Memphis est une performance qui n’a pas grand intérêt lorsqu’on ne peut pas encaisser moins de 125 points. Jalen Green et Alperen Sengun montrent de belles choses offensivement. Le plafond des Rockets est effrayant de ce côté du terrain et nul ne sait jusqu’où ils pourront monter lorsque ces joueurs seront à maturité. Seulement, la défense existe et c’est sur ce point qu’il va falloir travailler.

Leur calendrier s’annonce effrayant jusqu’à mi-novembre (Blazers, Clippers x2, Suns, Timberwolves). Difficile de les imaginer se redresser tout de suite. De bon augure pour le tanking, mais pas pour la confiance en défense. Bon courage pour les fans des Rockets, vous allez en avoir besoin.

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