Le baromètre de la 11ème journée de Serie A

Pour cette 11ème journée, le championnat italien nous a fait vivre de nombreuses émotions. Certains clubs comme Naples sourient pendant que d’autres sont en détresse. Voici les tops et les flops de cette journée.

les Tops


Qui fera tomber Naples ?

Les jours passent et se ressemblent pour le Napoli. Le club était en déplacement à Rome pour le choc du dimanche soir. Les hommes de José Mourinho avaient à cœur d’être le premier club à battre les Napolitains cette saison toutes compétitions confondues.

Malgré son envie de bien faire, le club romain a subi les assauts des hommes de Luciano Spalletti tout au long de la rencontre. Le gardien portugais Rui Patricio a longtemps tenu son équipe à flot mais s’incline à la 80e suite à une frappe croisée de Victor Osimhen. C’est sur ce score de 1-0 que Naples enregistre sa 11e victoire consécutive toutes compétions confondues.

Victor Osimhen revient en force (© Icon Sport)

L’abnégation intériste

Loin de leur état de forme de la saison dernière, les Nerazzurri espèrent tout de même jouer le titre cette année. Pour cela, il faudra engranger le maximum de points pour remonter au delà de leur septième place actuelle (à huit points du leader napolitain).

La rencontre face à une Fiorentina qui chauffe le chaud et le froid semblait être idéal enchaîner un troisième succès de suite en Serie A. Les coéquipiers de Milan Skriniar ont rapidement mené les débats en marquant par deux fois en l’espace de quinze minutes. De quoi se rendre le match facile. Mais comme face à Barcelone, les Intéristes craquent et voit son adversaire réduire la marque puis égaliser à l’heure de jeu par l’intermédiaire de Jonathan Ikoné (2-2).

Grosse bataille entre la Viola et l’Inter (© Icon Sport)

Mentalement friable, c’est après avoir repris l’avantage sur un penalty de Lautaro Martinez que l’Inter Milan retombe dans ses travers et voit l’ancien attaquant du Réal Madrid, Luka Jovic transpercer les cages à bout portant (3-3). On se dirigeait tout droit vers le match nul jusqu’à ce que sur une énième attaque, Henrikh Mkhitaryan délivre son équipe à la 95e minute. Un but tardif, illustration de l’envie de ne rien lâcher de cet Inter moins flamboyant, mais tout aussi solidaire.

Le show Brahim Diaz/Divock Origi

Pour cette journée, le Milan AC recevait à San Siro le club de Monza. Une rencontre face à un promu qui s’en tire pas trop mal en ce début de saison. Pour cela, Stefano Pioli décide de faire quelques changements avec les titularisations de Tommaso Pobega, Junior Messia, qui revenait de blessure ou encore Brahim Diaz ainsi que le fameux supersub Divock Origi.

Un Milan AC toujours aussi efficace dans son championnat (© Getty Images)

Ce dernier a marqué les esprits accompagné de son partenaire Brahim Diaz. L’Espagnol a marqué de nombreux points grâce à son doublé dans sa concurrence avec Charles De Ketelaere. Son activité a dérouté les joueurs de Monza et a permis à son équipe de s’assurer un match facile. De son côté, Divock Origi en est allé de son but ainsi qu’une passe décisive sur le second but de Brahim Diaz.

La performance du Belge et de l’Espagnol n’est pas passé inaperçu aux yeux du coach qui peut compter sur ses deux joueurs dans ce calendrier surchargé. Surtout que même si on équipe est deuxième de Serie A à trois points du Napoli, elle reste toujours en lice pour qualification en huitièmes de finale de Ligue des Champions où actuellement les Rossoneri pointent à la troisième place.

Les Flops


Les difficultés de Cremonese

Fraîchement promu en Serie A, le club semble bien parti pour descendre en fin de saison. Si son début de saison ressemble plus ou moins à celle réalisée par la Salernitana la saison dernière, il n’en demeure pas moins que le club de Salerne avait déjà remporté une rencontre après onze journées.

Oui effectivement, le club de Cremone n’a pour l’instant jamais connu la victoire en championnat. Seules des victoires en Coupe d’Italie sont présentes. Opposés au dernier de Serie, la Sampdoria, l’occasion était belle pour remporter sa première victoire dans l’élite italienne et ainsi se donner de l’air.

Évoluant à a domicile, les Grigiorossi qui, malgré un pénalty raté par le Français Cyriel Dessers ont dominé cette rencontre avec leur 21 tirs dont seulement quatre cadrés. Un manque de réalisme dans le dernier geste qui comme toujours est sanctionné. C’est à la 78e minute que le défenseur de la Samp, Omar Colley, permet à son équipe de prendre les devants et de sortir de cette maudite 20e place. Le résultat restera tel qu’il est, permettant aux hommes de Marco Giampaolo de quitter la dernière place du classement au détriment de…Cremonese.

L’arrêt d’Emil Audero sur le penalty de Cyriel Dessers (© Football-Italia)

Une Atalanta méconnaissable

Un autre choc était prévu pour cette 11e journée, l’Atalanta accueillait la Lazio dans un match où la Dea pouvait prendre six points d’avance sur les Laziale. Pourtant, ce sont les joueurs de la Lazio qui surprennaient leurs adversaires.

Privé de son attaquant vedette Ciro Immobile, c’est avec une attaque Pedro-Felipe Anderson-Zaccagni que Maurizio Sarri décide de débuter la rencontre. Un choix logique et payant de la part de l’Italien qui voit ses trois attaquants performer. Felipe Anderson et Mattia Zaccagni s’offrent chacun un but tandis que Pedro est auteur d’une passe décisive pour ce dernier. Deux buts inscrits face à l’une des meilleures défenses de Serie A.

Du côté de l’Atalanta, rien ne s’est passé comme prévu. On a vu sur le terrain une défense dépassée, un milieu de terrain qui a pris l’eau et une attaque en manque de solutions. Pourtant l’occasion était belle mais comme à son habitude, la Dea ne réussit que très peu à confirmer ou à prendre le large sur ses adversaires au classement. Au final, la défaite 2-0 est logique et il faudra vite relever la tête pour rester en haut du classement. Le retour de Duvan Zapata sera sans doute d’une grande aide.

Le choc n’a jamais réellement commencé (© Photo Agency)

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