Après trois matchs sans victoire et l’arrivée de Julen Lopetegui, les Wolves avaient pour ambition de stopper la bonne série de Brighton après leur victoire face à Chelsea. Les Seagulls se sont finalement imposés dans un match plein d’enseignements, que retenir de ce match divertissant ?
Une première mi-temps rythmée
Dans ce match se sont opposées deux équipes avec un style de jeu plutôt similaire et se sont rendus coup pour coup en profitant de pertes de balle des milieux de terrain ou encore des mauvaises relances des défenseurs. Roberto de Zerbi a misé sur la même tactique que contre Chelsea avec ce 4-2-3-1, grâce à des éléments offensifs permettant aux joueurs du milieu de terrain de plus facilement trouver des solutions de passes.
Tout ça a d’ailleurs permis aux Seagulls d’ouvrir le score grâce à un échange de passes rapides permettant à Adam Lallana de tromper José Sà (10′). Après ça Brighton se relâche et les milieux de terrain sont moins concentrés et perdent aussitôt le ballon permettant à Boubacar Traoré de profiter des espaces laissés pour servir le portugais Gonçalo Guedes en profondeur pour l’égalisation (12′).
Cette première mi-temps est la meilleure de la saison pour Wolverhampton clairement en sous régime depuis le début de saison. Mais l’arrivée de Julen Lopetegui a donné un élan de motivation à cette équipe qui a clairement été plus entreprenante qu’auparavant. En témoigne l’incursion dans la surface de réparation entraînant un pénalty à cause d’une main dans la surface, pénalty transformé par Ruben Neves (35′). Les Wolves mènent mais Brighton continuent de presser jusqu’à une percée d’Adam Lallana qui effacent deux joueurs et qui centre pour l’égalisation de Kaoru Mitoma (44′).
Des loups aux abois, mais de l’espoir ?
La deuxième mi-temps a été moins à l’avantage des Wolves puisque les hommes de Julen Lopetegui ont joué cette deuxième mi-temps à 10, après l’exclusion de Nelson Semedo. En supériorité numérique, Brighton a dominé, sans pour autant trouver la faille. Une domination qui s’est traduite dans les chiffres, comme l’illustrent les 72% de possession de balle en seconde période, accompagnés de 11 tirs (contre 6 pour Brighton). Finalement Pascal Gross brisait les rêves de Wolverhampton et donnait a Brighton les 3 points ainsi que la sixième place de Premier League.
On a clairement eu la confirmation du manque de confiance des Wolves qui auraient très bien pu repartir avec les trois points puisque des joueurs comme Matheus Nunes ou Daniel Podence ne parviennent pas à être à la hauteur des attentes placées en eux. Mais ce qui donne un véritable espoir aux Wolves c’est la longue liste de joueurs prometteurs comme Nathan Collins, Max Kilman ou Rayan Ait-Nouri avec comme pilier un joueur comme Ruben Neves. Pour l’instant l’objectif pour les Wolves est d’éviter la relégation après ce début de saison rempli de difficultés.
Deux entraineurs qui font avec ce qu’ils ont
Les entraineurs des deux équipes n’ont pas encore eu le temps de mettre en place leurs projets de jeu et laissent pour l’instant leur équipe faire ce que leurs prédécesseurs leur ont appris en apportant leur empreinte comme a pu le faire De Zerbi avec ce 4-2-3-1. Mais pas de réels changements puisque De Zerbi et Lopetegui attendent la pause de la Coupe du Monde pour réfléchir aux changements majeurs à faire pour apporter leur identité de jeu.
Là où on a pu voir l’apport de Roberto De Zerbi c’est dans la confiance qu’a pu acquérir Kaoru Mitoma depuis son arrivée où on peut voir que l’ailier Japonais de 25 ans est décisif sur tous les buts de son équipe lors de cette rencontre. Il a même permis à son équipe d’avoir un joueur de plus en faisant exclure Nelson Semedo.
L’entraineur des Seagulls a été satisfait et fier de la performance de ses joueurs et estime même que cette prestation était meilleure que celle contre Chelsea « C’était le meilleur match de mon expérience à Brighton, en termes de qualité de jeu, de construction et en termes d’occasions de buts »
