En haut comme en bas, la Bundesliga apparaît cette saison comme le championnat le plus serré en Europe et cette 23ème journée n’a fait que confirmer cette sensation. Alors pour Le Club 115, retour sur cette dernière journée de Buli.
TOPS
Schalke continue sa marche en avant
C’est un club unique et historique qui est en perdition depuis plusieurs années maintenant et la saison de la remontée ne se passe pas comme souhaitée. Cependant, dans toute saison une lueur d’espoir est visible et Schalke est peut-être même en train de la toucher du doigt.
Après un début de saison chaotique et un changement d’entraîneur peu prometteur, l’Allemand Thomas Reis n’a pas eu pitié de son ancienne équipe du VFL Bochum et est allé s’imposer sur la pelouse du désormais dernier de Bundesliga. Après une série incroyable mais bien réelle de 4 matchs nuls 0 à 0 de suite, Schalke enchaîne une 2nde victoire dans une course au maintien plus qu’acharnée, eux qui semblaient bien parti pour retourner dans l’anti-chambre de la Büli.
Dortmund est définitivement inarrêtable
Chaque week-end, l’histoire se suit et se ressemble, la musique est la même dans un WestfalenStadion des grands soirs, qui n’avait pas connu tel espoir depuis bien longtemps et ce dernier titre de Bundesliga en 2012. C’est la 10ème victoire de suite toutes compétitions confondues, qu’ont vécu les hommes du fabuleux Edin Terzic vendredi soir.
Tout commençait par des retrouvailles entre Marco Rose et le mur jaune, mais quand toute une tribune vous tombe dessus, il en devient difficile de s’en sortir et c’est bien ce qu’ont ressenti les 11 joueurs de Leipzig dès le début du match. Jouer face à Jude Bellingham, Marco Reus ou encore pire, Julian Brandt est un phénomène qui tient de la survie mentale ces derniers temps tant ces 3 joueurs d’une qualité hors norme détruisent sur leur passage toutes les écuries Allemandes.
Et puis, au-delà de cela, le rythme est tenu par cet équipe est le même imprimé par le BVB des grandes saisons, qui tient toujours tête au Bayern Munich pour le Saint-Graal. Et si c’était cette saison ?
Mais que peut nous faire Augsburg ?
Elle est peut-être l’équipe la plus étonnante de Bundesliga de par son jeune entraîneur, son irrégularité totale, ses coups d’éclats comme ce week-end contre le Werder et une victoire 2-1. Nous n’oublions pas la victoire contre le Bayern plus tôt dans la saison. Si nous pensons à Augsburg, nous pensons Bundesliga à un point où tous les ans, on se demande comment est-il possible que cette équipe soit toujours dans les hautes sphères du football Allemand tant elle est folle et complètement démesurée.
Totalement imprévisible, tantôt charmante, tantôt incompréhensible, le FCA est toujours présent et est aujourd’hui à 8 points d’avance de la zone rouge qui fait d’elle une prétendante sérieuse au maintien et qui continue encore et toujours de se stabiliser.
FLOPS
Le TSG ne s’en sort décidément pas
Tout commençait pourtant si bien, à la puissance de croire en une qualification Européenne, mais non. Aujourd’hui, Dietmar Hopp n’est qu’assis en tribune à contempler les désastres, journées après journées, semaines après semaines.
André Breitenreiter limogé il y a quelques semaines, Pellegrino Matarazzo annoncé dans une équipe qui n’a plus gagné en championnat depuis le 14 octobre, une scène d’horreur est actuellement en tournage dans la PreZero Arena.
Rien ne s’arrange, tout se complique, défensivement à la rupture, offensivement inexistant, les 4 défaites en 4 matchs pour l’entraîneur Américain commencent sérieusement à ne pas plaire du tout à l’ensemble du club d’Hoffenheim et les yeux de ces derniers commencent tout doucement à se diriger vers l’écran de la 2.Bundesliga si rien ne change d’ici quelques semaines.
La vieille dame Berlinoise en réanimation
2 victoires prometteuses contre Gladbach’ et Augsburg semblaient entrevoir une possible fin de saison plus saine, mais non ! Les appareils de réanimation sont de sortie pour sauver ce club qui porte bien son surnom. La vieille dame s’essouffle et n’est que l’ombre d’elle-même.
Actuellement classé 14ème à un point de la zone rouge, on préfère ne pas penser dans l’Est de l’Allemagne à ce qu’il se serait passé si il n’y avait pas eu ces 2 victoires d’une importance capitale. Mais bon, il est compliqué de jouer sans gardien tant Oliver Christensen n’est pas vraiment rassurant, lui qui est le dernier rempart de la 2ème pire défense cette saison. Les murs sont fissurés, le vent s’agite, la Vieille dame plie après un maintien en barrages de Bundesliga la saison dernière, mais pour le moment elle ne rompt pas.